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Quel est mon rapport à l'écriture ?

Rapport à l'écriture, je hais écrire des rapports et tout ce qui peut avoir rapport avec l'écriture d'un rapport. Si j'ai la peur d'écrire l'apport de l'écriture à ma vie, c'est moins par rapport à l'écrit lui-même que rapport à mon rapport à la vie.

Vous ne voyez pas le rapport ?

C'est pourtant simple: je ne peut pas assimiler l'écriture à l'écriture d'un rapport mais je ne peut pas non plus négliger l'apport de l'écriture avec laquelle j'estime avoir, en tout cas jusqu'à présent, de bons rapports. Ce serait trop facile. D'ailleurs, sans faire de mauvais jeu de mot, je souhaite que mon rapport à l'écrit dure.

En réalité, si j'écris, c'est parce que l'écriture, ça peut rapporter. Certes, de petits rapports. Sauf si on écrit plein de rapports, mais comme je le disais plus haut, les rapports ne m'intéressent plus. Si on va au fond des choses, l'écriture rapporte parce qu'elle apporte. Et même parce qu'elle porte. Comme le rap. Pourquoi parler du rap à propos d'un texte sur mon rapport à l'écriture ? Parce que le rap c'est un texte exprimé oralement. On ne dira jamais assez que le rap oral est écriture.

En conclusion, et pour ne pas lasser, je dirais que mon rapport à l'écriture est somme toute assez limité, mais peut-être ai-je mal interprété la question que je me suis posée.